Juriste pro vert

Le titre peut sembler ambigu, mais c’est exactement ce que l’on veut exprimer. Une explication semble donc de mise. Le terme « Juriste » est d’abord relié au droit ; « pro » pour relater l’activisme envers la défense d’une cause. Et enfin « vert » pour signifier l’environnement. Un juriste de ce genre n’est donc pas juste un généraliste, mais qui s’est spécialisé en droit de l’environnement.

Les principes qui gouvernent ce droit

Face au réchauffement climatique, les causes et actions pour l’environnement se sont multipliés ces dernières années. La situation devient en effet urgente si l’on considère l’augmentation de la température du globe en générale. Le premier principe est alors la prévention. Il s’agit d’empêcher les actions, ouvrages, projets qui nuiront à l’environnement.

Avant même que ces projets ne commencent, le principe de prévention préconise les actions anticipatrices à priori. Ensuite, vient le principe de précaution. Il s’agit d’empêcher les actions dont les retombées sur l’environnement ne sont pas sûres ou non claires. Dans le doute, s’abstenir.

Le troisième principe est un principe de sanction. Il s’agit de celui du pollueur-payeur. En d’autres termes, si une organisation entame des actions qui ont des répercussions négatives sur l’environnement, il doit aussi entamer des mesures compensatrices. Le dernier principe est lié à la sensibilisation : information et participation. Il s’agit de mettre à la disposition du public les informations nécessaire à la sauvegarde de l’environnement.

Les théories en pratique pour suivre cette voie

Pour devenir juriste environnemental, veillez d’abord à obtenir un master en droit. La spécialisation se fait au niveau de la deuxième année de master le plus souvent. Les domaines de compétence sont diverses : eau, protection des ressources naturelles, protection contre la pollution, etc.

A découvrir aussi  Le droit des biotechnologies : un enjeu crucial pour l'innovation et la protection du vivant

Pour ce qui est du travail, un juriste en environnement peut travailler au niveau des entreprises pour conseiller. Il peut aussi monter des dossiers de projets pour que ces derniers soient conformes à la loi. Un esprit d’analyse et de synthèse est requis pour cela. La rémunération mensuelle varie de 2100 à 2600 euros bruts.

Enfin, nous conclurons en disant que la passion pour le vert est requise pour s’épanouir et évoluer dans le métier.